Combined biomass inventory in the scope of REDD (Reducing Emissions from Deforestation and Forest Degradation

Authors

  • Daniel Plugge
  • Thomas Baldauf
  • Harifidy Rakoto Ratsimba
  • Gabrielle Rajoelison
  • Michael Köhl

DOI:

https://doi.org/10.4314/168

Keywords:

Combined inventory, remote sensing, biomass, Reducing Emissions from Deforestation and Forest Degradation (REDD), Madagascar

Abstract

This paper presents an approach for combined biomass inventories in the scope of future REDD regimes. The focus is set on a sound and reliable method for measuring and monitoring the current state of carbon stocks and their changes over time. A reliable framework for measuring, reporting and verification is urgently needed to ensure the integrity and credibility of REDD< efforts in general and REDD in the post - 2012 agreement which is assumed to be approved at COP 16 in Mexico in December 2010. The proposed approach was developed and successfully implemented in Madagascar within a multi - institutional REDD project, i.e., REDD - FORECA. It combines a multi - temporal remote sensing approach incorporating satellite sensors from medium to very high resolution with a terrestrial cluster sampling design, which proved to be operational for the whole spectrum from highly fragmented to pristine forest areas. This combination was implemented by a multi-phase sampling approach. The inventory is designed for the prerequisites of a continuous forest inventory to facilitate the quantification of possible CO2 reductions over time. The first field-assessments were accomplished in 2007 and 2008, and resulted in estimates of aboveground biomass on single tree level. Statistical< upscaling procedures were utilised to aggregate these estimates on several levels. The results of the introduced methodology are presented and discussed.

 

RÉSUMÉ

 

Cet article présente une approche concernant les inventaires de biomasse combinés dans le cadre des futurs régimes REDD. Elle porte sur une méthode fiable et avérée pour mesurer et contrôler l’état actuel des stocks de carbone et leur évolution dans le temps. Un système fiable de mesure, de suivi et de vérification est nécessaire pour garantir l’intégrité et la crédibilité des efforts investis dans REDD en général d’une part et du mécanisme REDD dans les accords post - 2012 devant être approuvé à Mexico en décembre 2010 lors de la COP 16, d’autre part. Dans la mesure où REDD doit pouvoir être appliqué par l’ensemble des pays en voie de développement, l’accent a été mis en particulier sur la possibilité de transférer la méthode en tenant compte des particularités nationales et régionales des divers pays concernés. L’approche proposée a été développée et mise en oeuvre à Madagascar avec succès dans le cadre d’un projet REDD (REDD - FORECA) impliquant plusieurs institutions. Elle associe une approche basée sur la télédétection multitemporelle, intégrant des capteurs de moyenne à très haute résolution avec un plan d’échantillonnage terrestre en ‘cluster'. Elle s’est avérée opérationnelle sur l’intégralité du spectre des surfaces forestières, depuis les parcelles extrêmement fragmentées aux forêts intactes. Cette possibilité d’adapter la méthode à une large variété d’états de la forêt a été testée et vérifiée. Cet article met de plus en lumière la possibilité de détecter et de quantifier le déboisement et la dégradation des forêts. La méthode présentée permet d’estimer de manièrefiable la biomasse forestière et son évolution dans le temps, à un coût total et avec des erreurs d’échantillonnage raisonnables. Cela a été possible grâce à une démarche d’échantillonnageà plusieurs phases en combinant des phases de télédétection avec une phase terrestre d’inventaire. Un contrôle rigoureux des erreurs d’échantillonnage lors de chacune de ces phases est essentiel pour générer des bénéfices dans un mécanisme REDD. L’inventaire est conçu de façon à remplir les pré-requis de tout inventaire forestier continu afin de faciliter la quantification des éventuelles réductions de CO2. Les premières mesures sur le terrain qui se sont déroulés en 2007 et en 2008 ont permis d’estimer la biomasse au - dessus du niveau du sol. Pour dériver ces estimations à des niveaux d’agrégation plus élevés, des procédures ascendantes (upscaling) ont été utilisées. Les résultats de la méthodologie employéesont présentés et discutés.

Downloads

Published

15-06-2010

Issue

Section

Articles

Most read articles by the same author(s)